L’arbre de fer (Bot. parrotia persica) est une espèce dite relique : un survivant du dernier épisode glacière qui s’est terminé il y a 12 000 années. Un exploit ! Cet arbre ne se voit pas trop dans nos régions – je ne connais pas de spécimens autre que celui de mon jardin, planté à l’essai en 2021. A présent, fin 2024, l’arbre a survécu à deux étés caniculaires et une année pluvieuse. Va-t-il pouvoir continuer? A croissance lente, je ne le verrai pas à 3 m de haut. La floraison, très discrète débute en décembre pour continuer jusqu’en février. Le délicats bourgeons peuvent résister au gel mais la fleur ouverte ne résiste pas – on la découvre noircie après une nuit de gel. Pour cette raison on guette les bourgeons et parfois on a de la chance.

L’arbre est domicilié en Asie et endémique en Perse. Comme sujet isolé, les couleurs flamboyantes de feuilles attirent l’œil en automne. Préférant un sol acide, l’arbre est réputé tolérant du calcaire. Pour survivre en Uzège, il le faut. Ce jour de décembre 2024, j’ai pu apercevoir quelque bourgeons débutants.